La Nasa a annoncé la bonne nouvelle, ce mardi 10 mai. Grâce au télescope spatial Kepler, la découverte de ces nouvelles exoplanètes a été confirmée. 1284 planètes viennent donc grossir le palmarès de ces astres dénichés par Kepler, véritable bête de course de l’observation spatiale.

La_nasa_descubre_1284_exoplanetas_1En effet, en 2014, grâce au super télescope, les scientifiques avaient déjà révélé l’existence de plus de 700 planètes de ce type. Cette annonce concerne l’humanité dans son entier, et multiplie donc les espoirs de trouver une planète où la vie serait possible, comme sur la Terre.

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Car, dans ce nouvel ensemble d’exoplanètes, près de 550 seraient rocheuses à l’instar de notre planète bleue. Et neuf d’entre elles, se trouvent dans ce qu’on appelle « une zone habitable ». C’est-à-dire qu’elles sont en orbite autour de leur étoile, comme notre Soleil, ni trop près, ni trop loin, avec des températures permettant à l’eau liquide d’exister et donc, où la vie pourrait se développer. Depuis le début des recherches menées avec le télescope spatial Kepler, au total, 21 planètes de ce type, ont été découvertes, sachant que d’autres ont aussi été détectées, mais pas avec les mêmes outils.

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Cela fait depuis 2009 que Kepler est utilisé. Il est devenu le plus grand « chasseur » d’exoplanètes de l’histoire humaine. Ces découvertes se sont multipliées ces derniers temps, notamment grâce à une nouvelle méthode d’identification utilisé par Kepler. Le télescope enregistre les modifications de la luminosité des étoiles, à chaque passage d’un objet astral devant elles. Puis il confirme sa découverte ou non afin de savoir si l’objet est une exoplanète ou pas, en faisant un travail d’observation plus minutieux, rigoureux couplé à une sélection par statistique. Ceci expliquant pourquoi le nombre de ces planètes est assez conséquent et leur effet d’annonce, retentissant.

La_nasa_descubre_1284_exoplanetas_4Mais de là, à aller sur place confirmer qu’on peut élire domicile sur l’une d’entre elle, il reste encore du chemin. Ces planètes sont hors de notre système solaire et donc trop lointaines pour organiser une mission de reconnaissance.

 

ALFA