Connue dans la médecine sous le nom de calvitie, la chute des cheveux a divers facteurs qui expliquent l’origine de son apparition, aussi bien chez les hommes que chez les femmes, peu importe leur âge. Identifiée comme la perte du poil ou la raréfaction des cheveux, cette maladie peut affecter n’importe quelle zone de l’organisme où se trouvent des follicules, comme par exemple la tête, les aisselles, a région génitale ou encore le visage.

 

Une personne peut perdre jusqu’à 100 poils par jour. L’alerte doit être donnée lorsque cette quantité devient notoire, aussi bien lorsque l’on se réveille que lorsque l’on se peigne ou en se lavant les cheveux, laissant entrevoir le nombre important de follicules lors de n’importe quelle de ces activités routinières.

La classification de la chute des cheveux est très diverse. On en distingue deux grands groupes, la calvitie se divise en cicatricielle et non cicatricielle. Dans le premier groupe, le follicule pileux ne se détruit pas, en effet, il présente juste des changements dans sa fonctionnalité ; alors que dans le deuxième groupe, le follicule pileux peut avoir été détruit ou présenter des malformations en générant ainsi sa diminution ou une faible présence. En fonction de la variété que la personne présente, le médecin pourra diagnostiquer la cause et le traitement spécifique en conséquence pour le régler.

Entre le type le plus commun de la chute de cheveux, on souligne la calvitie androgénique, ou plus connue sous le nom de calvitie. Ce type de perte de cheveux est plus répandu au sein de la population masculine, même si, il existe des cas de femmes qui présentent certains de ces traits les plus caractéristiques.

L’apparition de cette perte de cheveux trouve son origine lorsque les poils vont se substituer par des follicules pileux plus fins et plus courts. Cette maladie est chronique, c’est pourquoi, avec l’écoulement du temps, le follicule plus fin et plus court deviendra peu à peu inexistant. De pair avec ce symptôme, la calvitie est accompagnée d’irritations du cuir chevelu, des démangeaisons et de la desquamation, dont la cause principale est la faiblesse des poils face à l’accumulation des hormones sexuelles connues sous le nom d’androgènes.

 

En plus de la calvitie, il existe d’autres types de chute de cheveux qui surgissent par le biais d’états profonds d’anxiété et de stress. Appelée calvitie nerveuse, selon le docteur, Alberto Gorrochategui, « il y a des personnes qui connaissent une chute soudaine de cheveux due à un moment d’anxiété, de stress ou de dépression. Lorsque l’organisme souffre d’une forte sensation d’anxiété, parfois il réagit en provoquant une chute de cheveux ».

Le facteur qui différencie la calvitie androgénique de la calvitie nerveuse est le temps,  tout comme l’explique le docteur Gorrochategui. Car si la première variété s’établit tout au long de plusieurs années, la calvitie nerveuse peut surgir en l’espace de seulement huit ou dix jours, ses effets étant temporaires jusqu’à ce que l’on arrive à surmonter ce moment contre-productif. « La calvitie nerveuse est une chute temporaire des cheveux très aigues qui dure en général quelques mois et une fois le problème d’anxiété surmonté, le cheveu recommence à pousser de manière naturelle. »

ALFA